Pesticides néonicotinoïdes pour nous décimer avec les abeilles…

« Ce qui est mauvais pour les abeilles est mauvais pour l’homme » Emmanuel Macron

Des fleurs pour nos abeilles

Pesticides = Abeilles décimées

Les substances chimiques Acétamipride, Clothianidine ou encore Thiaclopride forment une belle famille, celle des pesticides néonicotinoïdes répondant au doux sobriquet de néonics.

Un tiers des insecticides vendus dans le monde sont des pesticides néonicotinoïdes.

Ils affectent le système nerveux des insectes, provoquant paralysie puis mort.

Vous n’êtes pas sans savoir que le suffixe -ide signifie « à bas la vie » : régicide, paricide, fratricide, homicide, pesticide, insecticide, fongicide… !

Double langage politique

« Ce qui est mauvais pour les abeilles est mauvais pour l’homme » dixit notre nouveau Président. Merci Mr le Président pour cette belle reconnaissance…

Écologistes, gouvernement et apiculteurs sont pourtant d’accord : les néonicotinoïdes sont nocifs pour les abeilles

… Alors pourquoi donc votre ministre de l’agriculture, Stéphane Travert, veut-il contourner la volonté affichée des parlementaires en ré-autorisant l’épandage des pesticides néonicotinoïdes pourtant accusés de décimer les abeilles ?

… A votre Avis ?

Lobbies nous revoilà !

… Comme d’habitude, les lobbies de l’agro-chimie, de l’agro-business, ces bienfaiteurs de l’humanité qui veulent « protéger ou soigner les plantes » (phytosanitaires) tout en empoisonnant (nourrissant) la planète…

Arrêtez votre double langage insupportable, Messieurs les gouvernants !

Selon la Fédération française des apiculteurs professionnels, la production de miel en France a chuté de moitié en 20 ans (-53%) passant de 32.000 tonnes (1995) à 15.000 tonnes (2015)…

diversité naturelles de formes, de couleurs, d'espèces pour nos abeilles

Seulement, il n’y a pas que les abeilles qui seront mortellement atteintes

Titanic apicole

Retrouvez les propos des apiculteurs qui nous alertent, nous autres citoyens : « Il faut maintenant que l’État français prenne ses responsabilités et cesse de tergiverser pour l’interdiction des néonics et autres pesticides tueurs d’abeilles et qui détruisent la biodiveristé. »

Alors protégeons vraiment les abeilles Mr Le Président et criez le bien fort à toutes vos élites, ainsi qu’à vos amis Présidents d’ailleurs !!!

Visionnez le film « Le Titanic apicole » un reportage qui en dit long sur le sujet, en France comme dans le Monde…

Car sans nos belles et généreuses abeilles, sans ailes pourrait-t’on mieux dire, nous assisterons à notre propre chute :

  • diminution drastique de la pollinisation,
  • moins de fleurs,
  • point de fruits ou de légumes,
  • … Point de profit pour quiconque !

Consom’Acteurs, VOUS, NOUS avons le pouvoir !

Tant que vous achèterez les produits phytosanitaires, leurs engrais et intrants, ils engrangeront leurs incommensurables profits qui leur permettent de tout corrompre et de tout pervertir en ce sens.

fleurs-pollinisateurs

Ils n’attendent que vous : vous avez le pouvoir. Prenez le enfin !…

    Sources :

  • http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/06/26/97002-20170626FILWWW00016-le-gouvernement-envisagerait-d-assouplir-l-interdiction-de-pesticides.php
  • http://www.ouest-france.fr/environnement/neonicotinoides-stephane-travert-favorable-au-retour-de-ces-pesticides-controverses-5091558
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Pollinisation

« Protections » intimes… Vraiment ?

alerte-60millions-consommateurs-composants-protections-periodiques-tampons-serviettes-hygieniques-1

« Jusqu’ici les possibilités de la femme ont été étouffées et perdues pour l’humanité et il est grand temps dans son intérêt et dans celui de tous qu’on lui laisse enfin courir toutes ses chances. » Simone de Beauvoir (1908-1986)

Soins intimes périodiques pour femmes

Hygiène intime au féminin

Adopter une hygiène intime est fondamental dès le plus jeune âge. Encore plus pour la femme…

Depuis l’existence humaine et dans toutes les régions du monde, les femmes poursuivent et assument leurs lourdes activités quotidiennes malgré toutes leurs douleurs (indiscibles!) et les nombreux inconforts inhérents à leurs menstruations.

Chaque être humain étant Unique, chaque femme vit, ressent et traverse cette période des règles également différemment en toute intimité et solitude.

Et bien souvent, différemment d’une menstruation à l’autre…

Rapide historique de l’hygiène intime au féminin

L’invention des tampons est loin d’être récente puisque, dès l’Antiquité, les Égyptiennes utilisaient déjà des bandes ouatées, les Romaines de la laine, les Japonaises du papier.

Plus récemment, nos aieules utilisaient du tissu ou du chanvre mais en linge de protection pas encore sous forme de tampon.

Les connaissances et technologies chimiques ont apporté un progrès indéniable en matière de confort intime : les serviettes hygiéniques jetables sont apparues dès le début du siècle dernier, les premières coupelles menstruelles à partir des années 1930…

La pétrochimie a approfondi toutes ces techniques mais en franchissant des limites indécentes de sécurité surtout depuis les années 1980, certes à la demande des consommatrices (confort, anti-fuite) jusqu’à l’apparition du redoutable Syndrome du Choc Septique (SCT), rare mais foudroyant…

Douleurs & inconforts des règles

Sans compter les railleries et moqueries diverses (souvent même entre femmes…) ni les tabous (corps, sexes et religions…), ces cycles menstruels cachent de nombreux inconforts à répétition pour nombre de femmes :

  • irritations,
  • sécheresses,
  • mycoses,
  • allergies,
  • mauvaises odeurs.

Quelques chiffres bien culottés…

En moyenne, chaque femme moderne vit de 400 à 540 cycles menstruels durant 38 à 42 ans de menstruations avant sa ménopause.

Dans sa vie, chaque femme utilise ainsi de 10.000 à 20.000 serviettes hygiéniques et tampons jetables durant ses 2 à 4 milliers de jours de règles.

Rien qu’en France, il est estimé que chaque femme utilise 90 protections intimes par an. Pour 16 millions de femmes concernées, soit près d’1 Milliard 1/2 de protections par an… Imaginez au monde !…

Toujours en France, 8 millions de femmes sont sujettes à des irritations vaginales et des cystites à répétition.

Le cancer du col de l’utérus est la 2nde cause de mortalité au monde chez les femmes…

Après 40 ans, l’incontinence concerne 1/3 des femmes contre à peine plus de 5% des hommes.

alerte-60millions-consommateurs-composants-protections-periodiques-tampons-serviettes-hygieniques-3

Empoisonnements périodiques ?…

Manque de transparence 100% autorisé

Savez vous, Mesdames, ce que renferment vos protections périodiques jetables (tampons, serviettes,…) ? Probablement que non… Et pour cause !

Dans notre société hautement paradoxale, alors que les (petits) laboratoires d’aromathérapie ont désormais obligation légale d’inscrire quantité d’informations et logos divers sur chaque flacon de 10ml d’Huiles Essentielles (c’est pourquoi vous les trouvez déjà et bientôt toutes sous cartonnage induisant des complications matérielles, surcoût, etc…), les puissants fabricants de ces serviettes et protections périodiques n’ont quant à eux, strictement aucune obligation d’afficher leur composition pourtant des plus délétères pour la santé de leurs consommatrices régulières

… Mais soyez tranquilles Mesdames, grâce à leurs normes draconiennes de fabrication et à leur marketing splendidement renouvelé pour vos doux yeux, ces ténébreux industriels s’occupent de votre précieux confort et chérissent votre Santé (à votre place).

Accrochez vous bien !

Propreté absolue. Emballages magnifiques. Tout est lisse, tout est beau. En apparence seulement. Dans ce cas effectivement, pourquoi donc vous alarmeriez vous?…

alerte-60millions-consommateurs-composants-protections-periodiques-tampons-serviettes-hygieniques-4

Pour la fabrication de vos serviettes et tampons jetables, les industriels utilisent des matières premières à bas prix donc avec pesticides (coton…) ou alors des matériaux synthétiques et pétrochimiques (plastiques, viscoses, SAP, colorants, désodorisants et parfums artificiels…).

Savez vous que plus de 80% des tampons et serviettes hygiéniques produits au monde, contiendraient du glyphosate, un insecticide radical de la firme Monsanto connu sous l’appellation commerciale de… Roundup ?

Car le coton, désormais bien plus souvent OGM, cultivé sur uniquement 3% des terres agraires, concentre à lui seul 22% des pesticides mondiaux (aux Etats-Unis : 38 tonnes de pesticides/an). Insecticides et fongicides officiellement considérés comme cancérigènes

D’autre-part, les protections féminines jetables contiennent des POP, doux acronyme dansant pour Polluants Organiques Persistants (comme la dioxine…) extrêmement dangereux pour l’organisme, classés hautement cancérogènes par l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé).

Des traces de poisons qui s’accumulent dans l’organisme notamment dans les graisses (gare à votre obésité… Ou à votre cerveau, au choix).

Selon l’Organisation écologique Greenpeace « la dioxine est l’une des substances synthétiques la plus toxique jamais étudiée » et ses impacts sur la santé des femmes ravageurs :

  • des dysfonctionnements ovariens,
  • une fertilité amoindrie,
  • l’incapacité à mener une grossesse à terme,
  • des changements hormonaux,
  • l’endométriose.

Rien que cela. Sans compter tous les perturbateurs endocriniens présents dans ces produits, des reprotoxiques qui peuvent entrainer des dysfonctionnements métaboliques des troubles hormonaux et des problèmes de fécondité

Vous additionnez tous ces nombreux composants : peut-être vous a t’on déjà parlé d’effet cocktail ?…

Effets des tampons et serviettes classiques ?

Dans votre organisme, Mesdames, à chaque cycle menstruel, soit durant pratiquement une semaine, avec ce type de « protections », il se répète le même phénomène : un empoisonnement à petites doses certes, mais un empoisonnement certain et qui se cumule…

Car, durant plusieurs heures par jour, votre très sensible et très absorbante muqueuse vaginale est au contact de tous les résidus toxiques qui imprègnent vos tampons et serviettes jetables.

A chaque menstruation, ces poisons pénètrent librement votre organisme et selon votre état du moment (fatigue, stress, etc…) vont solliciter inutilement vos défenses immunitaires donc puiser et gaspiller des ressources de votre énergie vitale.

Ce qui souvent déclenche ou répète des inflammations diverses :

  • irritations,
  • allergies,
  • cystites,

Phénomènes inflammatoires qui renforcent un terrain pro-inflammatoire, sans doute déjà favorisé par :

  • un rythme de vie effréné : trajet-boulot-dodo, pressions, stress oxydatif…,
  • un environnement fragilisé : pollution atmosphérique, manque d’oxygénation…,
  • une sédentarité contrainte (emploi du temps surchargé) ou délibérée (préférence du très relaxant sofa-TV),
  • un tabagisme primaire ou passif,
  • une alimentation sous-considérée : pas le temps de cuisiner, peu de produits frais, pas de bio car jugé trop cher, préférence d’une malbouffe toute prête…

L’horreur ! Scandale sanitaire ?…

Mais non Mesdames, si c’était dangereux…

On vous l’aurait dit : tout comme l’amiante, les fours à micro-ondes, le bon et le mauvais cholestérol, la margarine, les statines, le sucre…

Véritable horreur ! Oui, véritablement. L’insécurité est polymorphe : ici, elle serait encore industrielle, à grande échelle car universelle. Un scandale sanitaire potentiel…

Tant et si bien que, sous pression des sérieux doutes soulevés par « 60 Millions de consommateurs », notre secrétaire d’Etat à la Consommation, Martine Pinville a déclaré dernièrement qu’elle saisirait « la Commission européenne pour qu’une réflexion sur les règles de sécurité applicables à ces produits puisse être engagée en Europe […] afin de répondre aux attentes et aux préoccupations des consommatrices sur la composition et la sécurité de ces produits ».

Sachant que pour les couches jetables de bébé, Mesdames, ce sont les mêmes empoisonneurs universels qui sont à l’oeuvre et depuis… De nombreuses décennies !

Malgré les échos suscités dans la presse et les médias (Cf. nos sources en bas de cette page), combien de consommatrices sont avisées ? Désormais, vous aussi, vous le savez !

Un problème également écologique…

Tous les ingrédients chimiques utilisés pour la culture des matières premières, le blanchiment (le sang fait sale…), la désodorisation et la stérilisation lors de la fabrication de ces produits hygiéniques pour femmes polluent l’air, l’eau et la terre.

La production de masse de tampons, serviettes, applicateurs et emballages étant à base de coton OGM, de plastiques non biodégradables et d’une multitude de composants chimiques (chlore, parfums, colle…), les déchets issus de tous ces produits d’hygiène intime jetables sont hélas non valorisables.

Jetés après usage généralement dans les déchets domestiques, ces serviettes hygiéniques, protège-slips, tampons et applicateurs mettront plusieurs centaines d’années (estimation de 500 ans) à se dégrader, c’est-à-dire autant que les bouteilles plastiques…

Ces produits terminent donc soit enterrés dans des décharges, soit incinérés, sachant que l’incinération étant une cause majeure de pollution au monde car libérant au vent quantités de dioxines

Pour toutes ces raisons, selon Greenpeace, l’industrie des protections hygiéniques est l’une des plus polluantes au monde.

Des alternatives naturelles existent

Des solutions naturelles et durable pour l’intime

Si vous prenez déjà soin de votre corps, si vous faîtes déjà attention à votre alimentation, si vous adoptez déjà un rythme de vie plus sain, ne vous laissez pas surprendre par n’importe quels cosmétiques (au contact de votre peau) ni par n’importe quels soins intimes (au contact de vos sensibles muqueuses)…

Selon la théorie Pasteurienne, la bactérie ou le microbe est l’ennemi public n°1 : il est de règle de tout aseptiser. Le sang périodique n’y déroge pas. Or, ce sang n’est pas sale, il serait plutôt le plus pur et le plus riche…

Traditionnellement sur d’autres continents, notamment en Amérique du Sud, le sang des règles, appelée plus poétiquement sang des lunes, est rendu à la Terre afin qu’elle poursuive son cycle nourricier… Un autre respect de notre place au sein de l’Univers.

Différentes alternatives écologiques permettent ainsi aux femmes de retrouver la connaissance et le respect de leur corps et de bien meilleures sensations.

Des protèges-slips & serviettes hygiéniques lavables

De discrets protège-slips lessivables et serviettes hygiéniques lavables (fins et pliables) en coton bio. Ultra-absorbantes, imperméables mais respirantes, elles empêchent l’humidité de s’installer et procurent ainsi une saine sensation sèche.

Aucun contact avec la flore intime. Pas d’humidité, donc plus de prolifération bactérienne, donc plus de démangeaison ni d’odeur..

Aucun déchet car réutilisables, donc vraiment mieux que les serviettes jetables !

Des coupelles menstruelles

La coupe menstruelle réalisée en silicone médical, très souple, hypo- allergénique.

Positionnée à l’entrée de votre vagin, la coupelle recueille uniquement le sang de vos règles. Contrairement aux tampons, vos sécrétions vaginales qui nettoient la muqueuse ainsi que votre flore intime, ne sont pas absorbées ce qui vous protège des infections.

Avantage économique : peu chère, d’un entretien facile et réutilisable durant 10 ans. Saine et rentable !

Tampons et serviettes jetables mais bio

Il existe également des tampons et des serviettes en coton bio sans tous ces adjuvants toxiques pour votre organisme.

Jetables aussi… En déchets recyclables, mais déchets quand même !

Des alternatives naturelles à Saint-Pol-de-Léon ?

Vos produits d’hygiène intime à Saint-Pol-de-Léon !

La société de consommation et l’omniprésente culture du tout jetable ont brisé l’aspect sacré de la femme, son éminence pourtant dans toute société par sa vocation à donner la vie.

La vie moderne l’a bafouée, réduite en simple et alléchant support publicitaire. C’est sans doute pour cette supériorité sur l’homme, qu’elle se trouve souvent soumise à des oppressions différentes depuis la nuit des temps ici, par chez nous, tout comme ailleurs…

Le Poète et Amoureux Louis Aragon (1897-1982) disait « L’avenir de l’homme, c’est la femme. Elle est la couleur de son âme. »

boutique-produits-naturels-conseils-alternatives-naturelles-cadeaux-naturels-pour-tous-equilibre-yin-yang-panier-du-bien-etre-st-pol-de-leon-pays-morlaix-finistere-nord

Parce que nous croyons en l’égalité entre la femme et l’homme dans la Vie, parce que nous la vivons dans le couple, parce que nous croyons aux solutions écologiques et durables, nous sommes heureux de vous proposer naturellement toute la chaleureuse gamme Plim pour femmes.

plim-gamme-protections-periodiques-serviettes-hygieniques-coupelle-menstruelle-luncopine-panier-du-bien-etre-st-pol-de-leon-pays-morlaix-finistere-nord-1

Plim, des produits sains et naturellement made in France !

Au Panier du Bien-être, au 3 rue au Lin à Saint-Pol-de-Léon, boutique de produits bio et naturels au coeur du Léon entre Morlaix et Roscoff, vous trouvez des solutions saines, pratiques et esthétiques pour votre hygiène intime, et votre bien-être durant vos règles :

  • serviettes hygiéniques lavables
  • coupelles menstruelles
  • gels intimes
  • tampons périodiques
  • serviettes hygiéniques

Et c’est avec grand plaisir de vous y accueillir au centre-ville de Saint-Pol-de-Léon !

Veillez sur votre Santé !

Affinez votre conscience des dangers qui nous environnent et qui nous impactent tous forcément.

Vous êtes intelligents et capables de comprendre, d’agir, de créer ces changements profonds et de diffuser de saines informations pour le Bien de Tous

Lisez, cultivez-vous, documentez vous, croisez vos sources pour vérifier puis diffusez à vos enfants, vos proches, vos contacts car la solution viendra de vous, la solution viendra de chacun d’entre-nous.

Voici les articles de presse ou du web qui nous ont éclairés sur le sujet présent :

Le viticulteur bio Emmanuel Giboulot condamné !

Viticulteur bio Emmanuel Giboulot (Crédit Photo: Républicain Lorrain)

Vous trouverez, ci-après, l’intégralité du message de Mr Augustin de Livois, Président de l’Institut de Protection de la Santé Naturelle (IPSN), association qui milite au « Droit de se soigner autrement » et qui soutient les combats de David (alias Emmanuel Giboulot) contre Goliath (les très méchants Lobbies nécrochimiques).

Merci à tous ceux qui militent pour le retour du bon sensPrès de chez vous !

Si Emmanuel Giboulot est réellement condamné, n’importe lequel d’entre-nous pourra subir le même sort. Les agriculteurs sont déjà sous l’emprise des semenciers bricoleurs… Bientôt ou déjà les petits jardiniers auront l’interdiction de fabriquer leurs propres engrais naturels ou protecteurs bio…

Depuis des années, les apiculteurs nous témoignent les souffrances de leurs abeilles face aux produits phytosanitaires écoulés et épandus parfois illégalement.

La maladie de Parkinson est officiellement reconnue maladie professionnelle agricole par la Mutualité Sociale Agricole (MSA), 2nd régime de protection sociale en France qui protège l’ensemble de la profession agricole

Les dérives et surdosages concernant l’aspartame, le sucre raffiné, le sel raffiné, les addictions de toute sorte tabac, l’alcool

Nous pensons effectivement qu’il est grand temps de nous poser sincèrement les questions suivantes :

  • Nous veut t’on réellement du bien ?…
  • Que pouvons nous penser et agir pour bien vivre et nous faire plaisir sans détruire notre environnement terrestre et social ?
  • Devons nous croire aux charlatans du Vivant et nous résigner ?…
  • Devons nous laisser notre propre santé dériver ?…

« Indignez vous ! » était le message de Stéphane Hessel. Il est de plus en plus d’actualité…
Informons nous réellement ! Partageons réellement la culture et les connaissances ! Soyons citoyens vivants, citoyens brillants et non des citoyens amorphes ramollis par les peurs et les doutes !

Le message suivant est tellement clair qu’il est inutile d’y ajouter quoi que ce soit. Nous le relatons dans son exhaustivité. Bonne lecture !

Condamné !
Chère amie, cher ami,

Hier 7 avril, à 13h30, le tribunal correctionnel de Dijon s’est prononcé dans l’affaire Emmanuel Giboulot. Celui-ci a été déclaré coupable et condamné à verser une amende de 1 000 euros, dont 500 avec sursis.

Voilà Emmanuel jugé comme un délinquant pour avoir voulu préserver la santé des consommateurs. On marche sur la tête !

Naturellement, il fait appel de cette décision invraisemblable.

Le principe de précaution est inscrit dans la Constitution, la magistrate aurait donc pu et dû le relaxer. Et ce d’autant plus que l’urgence de la situation n’était pas caractérisée puisque l’épidémie de flavescence dorée était contenue en Saône-et-Loire.

Un immense décalage avec le public
En fait, la position du tribunal – qui protège le préfet – montre surtout l’immense décalage qui existe entre les autorités et le grand public. Alors qu’en quelques jours la pétition lancée par l’IPSN, que vous pouvez encore signer ici, a rassemblé plus d’un demi-million de signatures et que les médias se sont emparés de l’affaire, les institutions locales restent frileuses.

La raison en est simple : les autorités tentent de ménager la chèvre et le chou et restent du côté de la logique économique ; les consommateurs, eux, savent qu’il en va de leur santé. L’urgence et la gravité ne sont pas du côté de la flavescence dorée ou de la cicadelle (l’insecte qui répand la maladie), mais de la dégradation de la santé de notre environnement qui nous menace directement.

Et la vigne est un exemple symptomatique de la situation :

Les dangers des pesticides pour les vignerons sont bien connus : outre la maladie de Parkinson développée par de nombreux travailleurs de la vigne, on parle de plus en plus de « la maladie du vigneron », ou dit plus crûment des cancers de la vessie, provoqués par les pesticides. La mort de Frédéric Ferrand dans le Bordelais et le combat engagé par son père contre les pesticides ont suscité l’émoi du public mais pas des autorités qui considèrent que nous manquons encore de données sur le sujet… [1] Combien de morts faut-il pour lancer des études ?

Mais il n’y a pas qu’eux. De plus en plus, les habitants des régions viticoles se méfient des épandages. Certains soutiens d’Emmanuel Giboulot racontent que, dans le Mâconnais, les traitements contre la flavescence dorée étaient insupportables et qu’en période de traite, tout le monde restait chez soi pour ne pas être intoxiqué. On comprend mieux pourquoi en période vacances scolaires, alors que de nombreux enfants visitaient la région, Emmanuel Giboulot ne souhaitait pas traiter. Mais la justice le déclare quand même coupable !

Quant aux amateurs de vin qui s’inquiètent, on leur dit depuis des années que les résidus encore présents sur les peaux au moment des vendanges sont évacués dès la fermentation. Vraiment ? Et quid des molécules entrées dans la terre l’année précédente et dont la vigne et les raisins se sont abreuvés ?

Pour protéger notre santé, préservons la nature
Les pesticides nuisent à la santé de ceux qui travaillent la vigne et détruisent notre environnement qui en est saturé. Ils fragilisent l’écosystème dans lequel poussent les vignes dont, à terme, ils menacent la survie. Et il en va des vignes comme pour le reste de l’agriculture et de l’exploitation des ressources naturelles.

Préserver notre santé passe par le développement d’une agriculture biologique au service de l’homme et de la nature et non plus de quelques groupes industriels qui se sont donné le droit – avec le blanc-seing de l’administration et de la justice – de nourrir et d’empoisonner les Terriens ! À dire vrai, on sait aujourd’hui qu’il faut aller beaucoup plus loin. Le combat continue.

Avec tout mon dévouement,

Augustin de Livois

PS : Deux citations qui me paraissent particulièrement à propos :

« Malgré la crise majeure des années 2007-2009, la sphère de l’économie n’a toujours rien appris et continue de fonctionner selon de vieux postulats érigés au rang de dogme. Il a fallu attendre l’émergence de l’écologie, fortement dopée par cette crise, pour que les hommes prennent conscience du caractère limité des ressources de la nature – d’où cette question posée et reposée : “Comment assurer une croissance illimitée de la production des biens et des services alors que celle-ci est assise sur des ressources limitées ?” – celles précisément que la planète met à notre disposition. (…) Or partout dans le monde les écosystèmes, c’est-à-dire les milieux naturels, se dégradent. » (Jean-Marie Pelt) [2]

« Comment pouvons-nous parler de progrès alors que nous détruisons encore autour de nous les plus belles manifestations de la vie ? Nos artistes, nos architectes, nos savants, nos penseurs suent sang et eau pour rendre la vie plus belle et en même temps nous nous enfonçons dans nos dernières forêts, la main sur la détente d’une arme automatique. (…) Il faut lutter contre cette dégradation de la dernière authenticité de la Terre et de l’idée que l’homme se fait des lieux où il vit. Est-ce que nous ne sommes vraiment plus capables de respecter la nature, la liberté vivante, sans aucun rendement, sans utilité, sans autre objet que de se laisser entrevoir de temps en temps ? La liberté elle-même serait alors anachronique. (…) Il faut absolument que les hommes parviennent à préserver autre chose que ce qui leur sert à faire des semelles, ou des machines à coudre, qu’ils laissent de la marge, une réserve, où il leur serait possible de se réfugier de temps en temps. C’est alors seulement que l’on pourra parler de civilisation. » (Romain Gary dans « Les racines du ciel« )

Sources :
[1] Cancers dans le monde agricole : « on sous-estime l’impact des pesticides »
[2] Les dons précieux de la nature, Fayard 2010

sources complémentaires: